Sécurité alimentaire : Les apports de Faure Gnassingbé pour faire face à la crise
Sécurité alimentaire : Les apports de Faure Gnassingbé pour faire face à la crise
Alors que la croissance économique générale s’affiche faible, les acteurs économiques renseignent que l’inflation mondiale est plus étendue et plus persistante qu’attendu. La préoccupation a été soulevée au deuxième jour des assemblées annuelles des conseils des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale, auxquelles le président Faure Gnassingbé est l’invité spécial.
Le 11 octobre dernier, Faure Gnassingbé a pris part à ce rendez-vous internationale qui se tient du 10 au 16 octobre 2022 à Washington et dont les discussions portent sur les défis économiques mondiaux et les mesures à prendre pour y faire face.
Dans ses propos introductifs, le chef de l’État togolais, soutien que ” la problématique de la sécurité alimentaire ne peut être appréhendée du seul point de vue du volume de la production des denrées alimentaires. Mais il convient également de prendre en considération la question de l’accès aux dites ressources alimentaires “.
Pour parvenir à la sécurité alimentaire en Afrique, il faudrait fournir aux agriculteurs, des engrais de qualité et abordables en plus des semences qualitatives.
Selon la Banque mondiale, après un bref répit au cours de l’été 2022, les prix des engrais ont triplé depuis, détériorant ainsi l’insécurité en Afrique, avec 100 millions de personnes en situation de pauvreté alimentaire et 30 millions de personnes supplémentaires au bord du gouffre en 2022 “si des mesures rapides ne sont pas prises”.
En plus de l’augmentation des prix de l’énergie, les mesures de restriction des exportations ont contribué à limiter l’offre mondiale de fertilisants.
Pour ce faire, la branche africaine de la Banque mondiale préconise à son tour, de :
– Supprimer les obstacles politiques à la rentabilité de la production alimentaire ;
– Accroître la recherche sur les semences améliorées et la gestion des sols ;
– Améliorer les marchés du commerce et de la distribution des engrais ;
– Améliorer le financement du fonds de roulement des agriculteurs ;
-Diversifier les sources d’approvisionnement en engrais ;
– Investir et éduquer les agriculteurs sur les pratiques agronomiques améliorées ;
– Développer de nouveaux sites de production d’engrais ;
– Améliorer le commerce régional pour stimuler l’accès et la rentabilité de l’utilisation des engrais ;
– Réformer la politique agricole pour optimiser l’utilisation des ressources rares.
Faut-il le noter, les assemblées annuelles des conseils des gouverneurs du FMI et du Groupe de la Banque mondiale sont l’occasion de réunir des acteurs d’horizons divers tels que les dirigeants de banques centrales, ministères des finances et du développement, parlementaires, de représentants d’organisations de la société civile, experts issus des milieux universitaires, autour des grands dossiers mondiaux.